
Ils dorment
Les canards, les oies, les pluviers, les sarcelles
Tous dorment
Cette terre, un immense sanctuaire
Relâche
Sur la longue route des migrations
Relâche
Dans ce silence
Entre l’Ancien Monde et le Nouveau
Pénétrer plus loin
Toujours plus loin
Dans un monde
Ni nouveau ni ancien
Un monde
Ni ancien ni nouveau
Suivre jusqu’au bout
Le chemin des oiseaux
L’aube point
Dans le cri de l’oie sauvage. »
(Dans la nuit de « Nachvak », in Limites et marges, 129)
"A la fois voyageur, philosophe, poète et intellectuel nomade, Kenneth White touche à de nombreuses disciplines tout en créant la sienne : la géopoétique. Ses propres mots seraient peut-être les plus à même de le décrire : « poète-chercheur » et « poète-penseur-voyageur." Lire l'article sur le site de Terrestres
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